26 novembre 2005

Je n'ai jamais pensé à tenir un journal intime avant, je ne sais pas trop pourquoi. J'aime écrire pourtant. Mais je n'ai jamais été du genre à faire des confidences. Enfin, en tout cas, pas à propos de trucs importants. Et ce que je suis sur le point d'écrire, on peut dire que c'est important. C'est mon plus grand secret. Celui que je n'ai jamais raconté. Si je le faisais, on me prendrait pour une folle. Ce n'est pas quelque chose dont je peux parler, même pas à ma meilleure amie.
Mais commençons par le début. Je m'appelle Soraya Freya Stone. Je suis née il y a 16 ans, le 18 septembre 1989, à São Paulo, grande ville du Brésil. Je n'étais pas vraiment prévue au programme. Je m'explique. Ma mère a toujours été éprise de liberté, pas du tout du genre à se poser, et elle était une grande reporter, avant mon arrivée. Elle a toujours beaucoup voyagé, et alors qu'elle était au Brésil pour son boulot, elle a eu une aventure avec un jeune homme d'une riche famille du coin. Elle est resté presque un an là-bas, et elle a été enceinte pendant pratiquement toute la durée de son séjour. Cet homme – dont je ne sais que le nom, Esteban – lui a demandé de garder sous silence cette histoire, et il lui promit de payer une pension pour pouvoir m'élever aux États-Unis, le pays d'origine de ma mère. Elle n'y voyait aucun inconvénient, et après ma naissance, elle est rentré chez elle, dans sa ville natale, Charlotte, ville de Caroline du Nord. Elle a délaissé son job de reporter pour devenir chroniqueuse afin de pouvoir m'élever dans les meilleures conditions possibles. C'est donc là-bas que j'ai grandit – que je grandis toujours d'ailleurs.
J'aurais pu avoir une vie et une enfance normale, mais le destin n'en a pas décidé ainsi. J'ai toujours été un peu étrange, déconnectée de la réalité, perdue dans un monde imaginaire, et les premières années de ma vie, j'ai été souvent considérée comme une étrangeté de la nature. Puis, l'été de mes quatorze ans, j'ai appris la vérité.
J'étais en vacance chez ma grand-mère, Tata Mélusine, et je m'ennuyais ferme. Pour tuer le temps, je décidais d'aller faire un tour dans le grenier. En farfouillant dans une vieille malle – on remarquera que c'est toujours dans les vieilles malles que se cachent les grandes révélations – je trouvais un très vieux grimoire ainsi qu'un journal tout aussi vieux. Il m'intrigua tout de suite, tout d'abord parce que, naturellement curieuse, je voulais savoir ce qu'il contenait, et ensuite parce que l'emblème gravé sur la couverture était le même que celui que représentait ce pendentif que ma mère m'avait légué à ma naissance, une digitale. Alors que je m'apprêtais à me plonger dans sa lecture, j'entendais la porte du grenier s'ouvrir pour voir Tata Mélusine entrer dans la pièce, un sourire aux lèvres. Elle vint s'assoir près de moi, et c'est là que tout commença. Je me souviendrais toujours de cette discutions. Chaque mots prononcés ce jour-là sont gravés au fer dans mon esprit, comme écrits à l'encre indélébile.

« Je vois que tu as retrouvé l'héritage familial, Soraya. Tu es bien comme ta mère. Une vraie fouineuse. »

Je lui lançait un regard interrogateur :

« L'héritage familial ? Comment ça ?

-Connais-tu la légende d'Arthur et des chevaliers de la Table Ronde, ma chérie ?

-Oui... Oui, on l'a étudié en classe. Avec Guenièvre, Merlin, le Saint Graal...

-Exactement. Et bien sache que ce n'est pas une légende, Soraya. Il y a longtemps, en des temps anciens, perdus, la magie était bien réelle, présente au quotidien. En ce temps là, de grands sorciers et sorcières vivaient. Tu m'as cité Merlin, mais n'oublie pas Morgana. Toute les légendes s'accordaient à dire qu'ils étaient de grands ennemis. Mais...

Elle marqua une courte pause, les yeux pétillants de malice, alors que je buvais ses paroles, fascinée.

« … Mais, quand on est sorcier, le futur est quelque chose de facilement modulable. Il existe des millions de futurs différents, pour toi, pour moi, pour chaque humain sur cette Terre. Pour Morgana et Merlin aussi, il existait différents futur. Nous faisons partis d'un de leurs futurs, celui qu'ils ont choisis. Dans ce futur qu'étais le leur, ils s'aimèrent envers et contre tout, avec passion, une seule et unique fois. De cette union naquit une jeune fille, une seule, que Morgana, épouvantée, abandonna aux loups, et qui mit fin à leur liaison, une beauté brune au doux nom de Cassandre. Merlin la sauva de justesse et la déposa à la porte d'un couple d'un village alentour, car il savait qu'ils feraient une bonne famille pour elle. Il ne lui laissa qu'une chose, un pendentif en argent représentant une digitale, fleur protectrice, celui-là même que tu portes autour du cou. »

J'observais mon collier, incrédule, fascinée. Elle reprit :

« Cassandre grandit dans cette famille de cinq enfants aux moyens modestes, heureuse et aimée comme si elle faisait vraiment parti de la famille. Mais très vite, ses pouvoirs se manifestèrent, et elle du apprendre à les cacher et à les contrôler, seule. C'est comme ça qu'elle compris qu'elle avait été adopté. Sa mère lui confirma ses doutes quelques années plus tard, et à ses 18 ans, la jeune fille parti de chez elle, avec pour seul et unique but de retrouver ses vrais parents. C'est ainsi qu'elle rencontra Morgana, qui la reconnu immédiatement. La sorcière ne pu se résoudre à tuer sa fille. Mais elle n'hésita pas à la monter contre Camelot, contre son roi, contre Merlin. Elle envoya Cassandre là-bas en tant qu'espionne. Mais ça ne se passa pas comme Morgana le désirait. Cassandre se plut à Camelot, et tomba amoureuse du forgeron du village. Très vite, elle l'épousa, et elle tomba enceinte.
Mais Morgana n'oubliait pas. Animée par le seul désir de revanche, elle attaqua Camelot sans l'aide de sa fille. Alors que cette dernière regardait ses deux parents se battre à mort, elle s'interposa, dans un élan désespéré. Merlin tenta de la sauver, mais ne le pu. Par contre, il parvint à sauver l'enfant, qui fut confier aux bon soins de son père. Elle grandit à Camelot et perpétua la ligné. Chose étrange, sa descendance ne se composait que de femmes, une à chaque génération, jamais plus, jamais moins, jamais de garçon. Ainsi, la lignée de Morgana et Merlin ne mourut jamais, tout en disparaissant peu à peu sous d'autres noms et d'autres ancêtres, les femmes prenant toujours le nom de leur mari. A la naissance, les jeunes filles recevaient de leur mère le pendentif de Cassandre ainsi que son nom, et son journal à leur mort. Ainsi, jamais leurs origines n'étaient perdues ou oubliées. C'est son journal que tu tiens dans tes mains ma Soraya, celui de Cassandre, ton ancêtre directe. »

Je regardais le journal, incrédule. Tout ce que me disait ma grand-mère était impossible, tout bonnement incroyable. Je me raclais la gorge. Les questions se bousculaient dans ma tête.

« Pourquoi maman ne m'en a jamais parlé ? »

Elle soupira :

« Ta mère est très terre-à-terre. Elle n'y a jamais cru. Enfin, c'est ce qu'elle affirme. Quoi qu'elle en dise, ça ne l'a pas empêché de t'offrir le pendentif et de te prénommer Soraya Cassandre.

-Mais pourquoi n'y croit-elle pas si elle a des pouvoirs ? »

Un petit sourire triste s'étira sur ses lèvres :

« Malheureusement, ma chérie, au fil des siècles, la magie disparu du cœur des hommes, et nos dons disparurent. Du moins, c'est ce que ma mère affirmait. Je les pense juste endormis. Tout ce qu'il nous reste, c'est la foi. »

Ces mots suffirent à me bloquer. Ma mère m'avait élevé de façon à ce que je sache tout de la religion sans pour autant croire à ce genre de chose. D'ailleurs, quand je rentrais chez moi, je lui racontais ce que m'avait dit Tata Mélusine et elle affirmait que ce n'était qu'une vieille légende. Je ne savais que croire, car il y avait toujours le journal de Cassandre, et son grimoire de magie...
Malgré ça, je décidais de mettre ces histoires de côté, de grandir, de devenir normal.
Et puis il y a une semaine, ça s'est produit. Il était tard, dans les rues de Charlotte. La nuit était tombé. Alors que je rentrais chez moi après un long entrainement de natation, je me faisais prendre à part par deux hommes pas très nettes. Et alors que l'un deux me saisissait brusquement pour m'immobiliser, je les ai... repoussés... J'ai senti une énergie me traverser et la seconde d'après, ils étaient au sol...
Je crois bien que mes pouvoirs se sont réveillés. Je crois bien que je suis une sorcière. Et j'ai peur.

7 avril 2007

C'est décidé, je présente mon dossier à l'université de Boston. J'ai le niveau pour y entrer et l'argent ne sera pas un problème, puisque mon « père » ferait tout pour nous empêcher, maman et moi, de révéler son « erreur de parcourt », puisque c'est ce que je semble être. Puisque c'est ce que je suis, pardon. Une erreur de débutant dans son grand parcourt de richard brésilien. Je le hais.
Bref, ça faisait plusieurs mois que j'hésitais. Mais je n'en peux plus, j'étouffe, à Charlotte. J'ai besoin de changer d'air, mais pas trop, et Boston est l'endroit rêvé pour ça. Une grande ville de la côte Est, loin de chez moi mais pas trop, seulement quelques heures de routes. Suffisant pour prendre mes distances mais pour pouvoir y faire un tour si j'en ai envie.
Mais pour le moment, la seule chose que je veux faire, c'est m'enfuir. J'ai toujours eu du mal à m'intégrer, ici. Ça allait un peu mieux depuis quelques années, mais c'était toujours pas ça. Et depuis... depuis novembre, c'est de pire en pire. Je me suis complètement renfermé sur moi même. J'ai trop peur que les gens qui m'entoure remarquent quelque chose, parce qu'ils me connaissaient avant... avant... avant mes pouvoirs. Je n'arrive même pas à l'écrire, mais je n'avais pas rêvé. Je suis bien capable de faire des... trucs.
Mais je ne veux pas. Je veux être normale, comme les autres. Alors je fais comme s'ils n'existaient pas. Je n'ai même pas essayé de lire le grimoire de Cassandre. Mais parfois, quand mes émotions prennent le dessus, je ne les contrôle pas bien, ça va mieux maintenant, mais ça a été une catastrophe pendant quelques semaines. C'est pour ça que j'ai besoin de partir.

15 octobre 2008

J'ai entamé ma deuxième année en fac de médecine. Cette été, je suis partie en Californie avec Josh, Mary et les jumeaux Sandlers. C'était vraiment incroyable. J'ai enfin l'impression de m'être intégrée, pour de vrai, de faire parti de quelque chose. Mes pouvoirs sont toujours là, je les sens, mais je les contrôle. J'ai trouvé un petit boulot dans un restaurant de la ville qui me permet de payer les extras en dehors de l'université. Je n'ai pas remis les pieds à Charlotte depuis plus d'un ans, et maman a repris son boulot de reporter, depuis le temps qu'elle rêvait de voyager à nouveau. Toute cette vie est derrière moi, pour de bon.

18 décembre 2008

J'ai rencontré une jeune femme super sympa, hier soir. Elle s'appelle Sienna Wright et elle est agent du spectacle. Il était tard, près de 23 heure, il n'y avait pas grand monde. Elle est entrée dans le restaurant alors que je passait le balais, et elle m'a entendu chanter. Snow des Red Hot, si mes souvenirs sont bon. Elle m'a littéralement sauté dessus en me disant que j'avais vraiment une voix magnifique et qu'elle était persuadée qu'elle pourrait m'offrir quelque chose dans son monde, une opportunité. Je sais bien que ce genre de chose ne se refuse pas, mais j'hésite. J'adore chanter, vraiment, mais je ne peux pas attirer l'attention sur moi, de quelque façon que ce soit. Je crois que je ne vais pas pouvoir accepter. C'est dommage, parce qu'on a discuté longtemps, toute les deux, hier, et qu'elle avait l'air vraiment sympa.

22 mai 2009

Sienna m'a présenté à sa meilleure amie, Jessica. Elle est tout aussi adorable que la belle brune, ce qui ne m'étonne pas. Elle m'a invité à manger chez elle et ses frères, avec Sienna. J'ai donc fait la connaissance de ce fameux Milo, l'ainé, que j'ai trouvé juste génial, et que Sienna m'a dit détester. Je suis sûre que leur haine mutuelle cache autre chose, mais ils ne semblent pas prêts pour se l'admettre. Je crois que Milo est bien trop préoccupé par sa petite famille pour avoir la tête à tomber amoureux...
Et puis il y a Will, le petit dernier, leur demi-frère qu'ils considèrent comme leur frère à part entière. Rien que décrire son nom, mon cœur s'accélère. Ce garçon est juste... parfait. Intelligent, drôle, plein d'esprit, il a des yeux et un sourire à tomber, même si le physique, ce n'est qu'un détail. Je crois que je lui plais... En tout cas, on a passé toute la soirée à discuter, et il m'a invité à diner dans trois jours. Je suis juste entrain de mourir d'impatiente, oh là là, j'espère que ça va bien se passer !
Pff... J'ai l'impression d'avoir 15 ans en écrivant ces mots. Mais ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ça. Trop longtemps. Je m'inquiète un peu. Mes relations, jusque là, n'ont jamais duré plus de quelques mois. Est-ce que nous deux, ça marchera ? Enfin, pour autant qu'il y ai un nous, je veux dire ?

2 août 2009

Je l'aime.

30 septembre 2011

Je ne comprends pas. Il y a deux jours encore, tout allait bien, il me disait qu'il m'aimait, que j'étais la femme de sa vie. Et aujourd'hui, sans prévenir, il met fin à notre relation ? Pourquoi ? Qu'ai je fais ? Tout allait si bien entre nous ! On avait des hauts et des bas, bien sûr, mais c'était magique, ça l'était, sans aucun doute... Ou bien ai-je rêvé, imaginé ce bonheur ? Je ne sais pas, je ne sais plus, mon cœur est en miette, je n'arrive pas à comprendre ce qui vient de se passer... Will, que s'est-il passé ?
Je ne peux pas arrêter de pleurer. Stupide, pathétique. J'ai mal.

13 janvier 2012

J'ai besoin de partir. Boston est trop étouffante, je n'en peux plus. Non, ce n'est pas Boston le problème. La vérité c'est que je n'arrive pas à me remettre de ma rupture avec Will. Alors je fuis. C'est ce que je fais toujours quand ça devient trop dur. Fuir. Suis-je seulement capable d'autre chose ? J'aurais du aller le voir, lui demander des explications ! Même Jess ne comprend pas son comportement ! Quand à Milo, je ne sais pas, j'ai l'impression qu'il me cache quelque chose, mais je ne lui en veut pas, il est son frère après tout...
J'ai pris un billet aller simple pour Londres. Ça fait trop longtemps que je n'ai pas vu maman. Ma valise est finie, il ne me reste plus qu'à ranger mon journal, celui de Cassandre et son grimoire dans mon sac, et c'est bon. J'ai prévenu mes amis de la fac, ainsi que Sienna et Jess. Les gens ne s'inquièteront pas, comme ça.

Date et lieu inconnu

Je ne comprends rien. C'est... c'est juste dingue, impossible. La dernière chose dont je me souviens, c'est d'avoir ouvert la porte pour sortir de chez moi et d'être tombé sur Will, rouge et essoufflé, sur mon seuil, comme s'il avait couru pour ne pas me manquer. Et la seconde d'après, je me réveillais à ses côtés dans une grange.
Sauf que je ne me souviens de rien. Et que clairement, nous ne sommes pas à notre époque. Tout ici est... étrange. L'endroit ou nous nous trouvons ressemble à une ville moyenâgeuse. Je crois même avoir aperçu des chevaliers. Et la façon dont les gens nous regardent... Comme si nous étions des fous, moi avec mon jeans et mes bottes à talon, lui avec son sweat-shirt et ses baskets. Cet endroit ressemble aux villes que décrit Cassandre dans son journal, mais c'est impossible... Quoique... Non, non, c'est impossible !
J'ai trop de questions qui se bousculent dans ma tête. Pour le moment, je suis chez le médecin de la cour. Cet idiot de Will s'est blessé, stupidement en plus, et il a fallut que je l'amène a un docteur, vite. Sauf que quand nous sommes arrivés, il n'y avait personne, j'ai du m'en occuper toute seule.
J'arrête d'écrire, quelqu'un vient.

Plus tard

C'est juste du grand n'importe quoi. Apparemment, nous sommes bel et bien dans le passé, à Camelot, et nous ne serions pas les seuls dans ce cas là. C'est Gaius, le médecin de la cours, et son assistant, Merlin, qui nous l'ont expliqué. Une histoire de sortilège raté, je crois bien.
Oui, Merlin, j'ai bien écrit Merlin, mon ancêtre. C'est tellement étrange ! Je l'avais devant moi pendant plusieurs heures, mais je n'ai rien pu lui dire... C'est bizarre, il est plus jeune que moi, adorable, chou comme pas possible... Mais je ne peux m'empêcher de penser à Morgana... Ou est-elle ? Sont-ils conscients de ce qu'ils sont l'un pour l'autre ? Ou est-ce que dans ce passé, cet amour n'existe pas ? Que dois-je faire ? Si Cassandre ne nait pas, je ne pourrais jamais naitre non plus, n'est-ce pas ? Je dois donc rapprocher Merlin et Morgana, sinon je risque de disparaître ! Non ? Raah, je ne sais pas !
Et il y a pire. J'ai entrainé Will là-dedans. Je ne sais pas quoi faire. Ça fait tellement longtemps que je l'évite, la blessure qu'il a fait à mon cœur n'a jamais guéri. Et maintenant, nous sommes coincés dans un univers de magie et de monstres par ma faute, parce que je suis une sorcière, et je vais être obligé de le côtoyer tout les jours. Je ne sais pas quoi faire, surtout qu'il n'a jamais eu le temps de me dire pourquoi il est venu me voir avant le grand saut...
Pour le moment, je n'ai pas d'autre choix que de rester à Camelot. J'aurais aimé assister Gaius dans son travail, mais c'est le poste de Merlin. Ça m'enchante réellement, de voir qu'en plus de la magie et de nos cheveux foncés, nous avons la médecine en point commun. Du coup, ils nous ont dégoté une petite maison de deux étages dans la ville basse, avec Will. Savoir que je vais devoir vivre avec lui me fait atrocement souffrir, mais je n'ai pas d'autre choix.
Pour l'instant, la maison est en mauvais état, mais j'ai dans l'idée de la reconstruire et d'en faire un salon de thé. Ça pourrait être une bonne idée, non ?
J'espère qu'on pourra vite retourner dans le présent.